Prix Robert-Scheimbet
Histoire du prix
Le 24 mars 1924, Mme Jules Robert, née Scheimbet, créait par testament un fonds destiné à récompenser les personnes « qui se seront illustrées par un dévouement obscur et prolongé ».
Il s’agissait de reconnaître, non pas ces actions d’éclat qui frappent par leur côté héroïque et saisissant et trouvent généralement leur récompense dans la publicité qui leur est faite dans les médias, mais de distinguer les personnes qui, simplement, modestement, discrètement, ont accompli pendant des années ce qu’elles considéraient comme leur devoir envers elles-mêmes et leur prochain, sans en attendre de récompense.
Mme Robert-Scheimbet avait l’intuition qu’après les effroyables massacres de la Grande Guerre et l’hécatombe de la fièvre espagnole, le 20e siècle serait celui de l’individualisme et de l’abandon à l’Etat de toute responsabilité, de toute initiative devant les duretés de la vie en société. Elle avait réalisé que la Société Genevoise d’Utilité Publique s’efforçait de réagir contre cette malheureuse tendance à se décharger sur l’Etat de tâches qui font appel au coeur plus qu’à la raison, au dévouement personnel plus qu’aux règles de l’administration.
Et c’est ainsi que la SGUP s’est vue chargée de gérer le fonds créé par Mme Robert-Scheimbet et de remettre aux lauréats désignés par son comité, en témoignage d’estime et de reconnaissance, la médaille d’argent de la SGUP et une modeste somme d’argent. En accomplissant les dernières volontés de Mme Robert-Scheimbet, la SGUP contribue concrètement à l’encouragement et à la promotion du bénévolat.
2023
Emmanuelle richoz zogg
Depuis de nombreuses années, Emmanuelle Richoz Zogg s'est dévouée sans compter pour favoriser l'intégration des jeunes, en participant, notamment, à la création des Ateliers-Jeunes et au projet Lift
2021
Patrick Baud
Le prix a été remis au pasteur de Patrick Baud pour son engagement infatigable auprès de la Fondation privée d'entraide pour les patients des Hôpitaux universitaires de Genève